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21.8.23

Top 10. Les 10 meilleurs joueurs qui n'ont jamais été champion du monde d'échecs.

 Je l'avais annoncé, j'y avais beaucoup réfléchi et je l'ai enfin commis cet article. Comme tout classement, il est parfaitement subjectif. On idéalise sans doute trop le passé ou alors on surestime ceux d'aujourd'hui. Tout dépend de l'époque où on a vécu, qui nous a fait aimer le jeu.

Faire un top 10 c'est faire des choix. Les 4 premiers me sont venus tout de suite. L'ordre était presque déjà fait. Les 5-6 était dans la grande liste (une bonne vingtaine au départ) et j'avoue que le choix peut être très polémique. Quand au reste, trois étaient déjà haut dans mon classement et le reste est bien discutable. Voici mon classement. Attention, j'exclus de facto l'époque d'avant les championnats du monde. Sinon, les noms de Morphy et Anderssen seraient plus que considérés dans ce classement.



10ème position.

Ian Nepomniachtchi (Russie).




Gagner deux fois le tournoi des candidats est déjà un sacré exploit. Surtout quand on gagne le deuxième six mois après une déroute mémorable contre Magnus Carlsen. Ian Nepomniachtchi est un formidable joueur dont les qualités sont ses défauts et inversement. Très intuitif, joueur offensif, bien préparé, il joue vite pour mettre la pression sur l'adversaire car son premier coup trouvé est souvent le meilleur. Mais il est parfois négligent, nerveux au point de passer son temps à disparaître de l'échiquier. 

Il aurait pu être plus haut mais il est inconstant dans son investissement, capable du meilleur comme du médiocre et même du pire (voir 3 de ses défaites contre Carlsen). Mais il n'est pas encore fini, s'il veut bien s'en donner encore les moyens. Une troisième victoire dans le tournoi des candidats serait unique, surtout s'il arrive à devenir champion du monde. Dans ce cas, il quittera ce classement. Et s'il échoue une troisième fois, il deviendra le seul joueur à avoir perdu 3 finales de championnat du monde.


9ème position

David Bronstein (URSS surtout).


J'ai hésité avec Efim Geller, formidable joueur, énorme théoricien, bête noire de Bobby Fischer mais trop irrégulier dans les résultats. Pour résumer ce qu'est David Bronstein, c'est cette phrase :"Il n'y aurait pas eu Tal s'il n'y avait pas eu David Bronstein". A la fin des années 1940, le style scientifique de Mikhaïl Botvinnik s'impose. Mais le jeune David Bronstein (1924-2006) débarque avec un jeu d'essence romantique : tout pour l'attaque, pour le beau jeu. Sur 5 ans, Bronstein devient le meilleur joueur du monde (1946-1951). Double champion d'URSS, vainqueur de l'Interzonal, co-vainqueur du tournoi des candidats avec son ami Isaac Boleslavsky, qu'il bat dans un match de barrage au final "arrangé" entre les deux joueurs. Bronstein est un joueur dont la popularité est énorme. En 1951, il annule le championnat du monde contre Botvinnik alors qu'il était en position de le gagner. Après, les échecs dans la course au titre mondial sont plus récurrents, avec quelques coulages lors des interzonaux de 1958 et 1964. Bronstein gagne beaucoup de tournois à l'étranger jusqu'à sa mise à l'écart dans les années 1970. Personnalité excentrique, il a clairement apporté de la fantaisie au jeu jusqu'au bout de sa carrière.

8ème position.

Bent Larsen (Danemark).

Devenu grand-maître à l'âge de 21 ans en 1956, le Danois n'a pas eu une trajectoire qui le destinait à être un des 2-3 meilleurs de son époque. C'est surtout à partir de sa victoire partagée à l'Interzonal d'Amsterdam en 1964 qui le fait changer de dimension. Entre 1964 et 1971, il rafle une quantité impressionnantes de victoires (dont 4 sur le deuxième semestre) qui font de lui le meilleur joueur de tournoi au monde. Son apogée : jouer au premier échiquier de la sélection mondiale qui affronte l'URSS en 1970, devant Bobby Fischer. Et il gagna la série.

Puis il fut détruit par l'Américain (0-6). Il ne s'en remit jamais malgré de belles performances ultérieures.

Le jeu de Larsen était dépourvu de complexes : il jouait souvent des ouvertures secondaires voire oubliées (le début Larsen 1.b3), il poussait ses pions tour comme le feraient aujourd'hui les logiciels informatiques, il prenait de gros risques stratégiques pour déséquilibrer la position et pour contrer l'adversaire. Ca passait souvent, ça cassait aussi.


7ème position.


Fabiano Caruana (Etats-Unis).

Jamais un numéro deux mondial n'avait affiché un classement aussi haut que l'Italo-Américain. Des rivaux de Magnus Carlsen, il est le plus constant, avec quelques énormes succès comme la Sinquefield Cup 2014 ou la victoire aux candidats 2018 ; sans oublier les championnats des Etats-Unis. Caruana est aussi le seul joueur à avoir perdu un championnat du monde sans avoir perdu la moindre partie en cadence classique (il a fait 12 nulles contre Carlsen avant de céder 0-3 dans les parties rapides).

Caruana est un joueur extrêmement bien préparé, méticuleux, ambitieux qui n'hésite pas à prendre des risques. L'Américain a pourtant un petit point faible : il est moins intuitif ou fait moins confiance à son intuition, par rapport à un Carlsen ou Nepo. Il veut tout contrôler, tout calculer et cela lui a parfois joué des tours. Ainsi, sa faiblesse en parties rapides lui a coûté la défaite contre Carlsen mais il a pas mal progressé avec une belle médaille aux championnats du monde rapides l'année dernière.

Mais comme pour Nepomniachtchi, sa carrière n'est pas finie. Carlsen s'étant mis en retrait du titre mondial, il peut espérer devenir champion du monde. Caruana est un joueur méritant.


6ème position.


Judit Polgar (Hongrie).








Il y a quelques jours, je l'avais placé en 5ème position. Il y a deux mois, elle n'était pas dans mon top 10. Alors pourquoi ? Elle n'a pas atteint les sommets que quelques-uns de ses contemporains, on est bien d'accord. Mais la réponse est simple et peut-être choquante :  c'est une femme.


Oui, une femme à ce niveau c'est unique. Judit Polgar est la seule joueuse à avoir franchi les 2700 Elo et à intégrer le top 10 mondial. Ca ne suffit pas ? Dans un environnement masculin, très machiste, sexiste, parfois violent (psychiquement et physiquement pour les femmes), elle a réussi à s'imposer. En plus, elle n'a pas sacrifié sa vie de famille, ce qui est rare dans ce milieu à haut niveau. Elle était encore au sommet quand elle a eu ses enfants. Est-ce que ça ne mérite pas le respect ?

En plus, Judit Polgar est une joueuse d'attaque spectaculaire dont les victoires contre Shirov et Anand font partie des grands chefs d'oeuvre de l'époque contemporaine.


5ème position.

Vassili Ivanchuk (Ukraine)

J'espère que vous ne m'en voudrez pas si j'ai reculé Judit Polgar d'une place car j'ai choisi celui qui me paraît le plus fort de ce top 10. Oui, Ivanchuk est un génie, un amoureux des échecs qui streame parfois sur Twitch. A 54 ans, il a atteint les huitièmes de finale de la Coupe du monde pour ne s'incliner que contre Magnus Carlsen.

Quand celui-ci naquit (en 1990), Ivanchuk était déjà dans le top 10 mondial avec une prestigieuse victoire à Linarès en 1989. Trois mois après la naissance du Norvégien, il gagnait à nouveau Linarès en battant Kasparov et Karpov dans le même tournoi (une première). Ivanchuk sait tout faire, tout jouer. C'est un amoureux des échecs et ce côté un peu rêveur marque son génie et sa pensée vers le jeu. Et pourtant, le voilà qui jouait aux dames anglaises au moment de la cérémonie qui le couronnait champion du monde de parties rapides ! Un résumé du personnage.

Formidable joueur, Ivanchuk n'a jamais pu disputer un championnat du monde classique. La faute à des nerfs fragiles et à une certaine propension à craquer dans les moments qui comptent. En 1991, il mène d'un point contre son compatriote (encore) Youssoupov avant la dernière partie de leur quart de finale ; il perd et perd encore en prolongation et craque. L'autre résumé de la carrière d'Ivanchuk, qui a été finaliste du championnat du monde FIDE, battu par son compatriote (plus solide nerveusement) Ponomariov.

Dès lors, Ivanchuk a accompli des exploits puis connus des trous d'air qui l'ont empêché de conquérir le titre mondial. Mais il reste toujours dans les esprits des amoureux des échecs.

On entre dans le quatuor de tête. Le point commun des quatre ? La vie, le destin, l'histoire qui les a marqués ou les a privés d'un titre mondial -ou d'une chance réelle-.

4ème position.

Harry Nelson Pillsbury (Etats-Unis).

Oui, on recule dans le temps. Pillsbury est peut-être celui à qui on pense dès qu'on fait l'uchronie des 64 cases. Né en 1872, l'Américain gagne le fort tournoi de Hastings en août 1895. Quelques mois plus tard, il domine le tournoi à quatre de Saint-Petersbourg (devant le champion du monde Lasker, l'ancien Steinitz et le double challenger Tchigorine). Mais il tombe malade et s'effondre. Il termine troisième et perd sa chance d'être le challenger de Lasker. Ce qu'on ignore alors, c'est que la syphillis vient de frapper l'Américain. Malgré des migraines épouvantables, Pillsbury a obtenu d'excellents résultats et a fait jeu égal avec Lasker (5 victoires partout). La maladie finit par l'épuiser et le vaincre, à 34 ans en 1906. S'il avait été en santé, Pillsbury aurait été un adversaire plus que dangereux pour Lasker.


3ème position.

Akiba Rubinstein (Pologne)

En 1914, un match contre Emmanuel Lasker était prévu à l'automne entre Rubinstein et Lasker. Un événement à Sarajevo et l'engrenage qui a suivi en décidèrent autrement. Ayant appris tardivement les échecs à l'âge de 16 ans, Rubinstein est un forçat de travail, ce qui a contribué à sa fragilité mentale. Mais à partir de 1907, Akiba devient un des meilleurs joueurs du monde. Il bat Lasker en 1909 en tournoi, il gagne quatre compétitions en 1912. Son jeu pur, techniquement supérieur, son excellence en finale de tours en font un joueur exceptionnel qui a marqué son époque. On peut même parler de symphonie de son style.

Mais Rubinstein était sujet aux gaffes, aux oublis. Et puis, il n'a pas eu l'appui financier pour imposer un match contre Emmanuel Lasker. Même l'échec au tournoi de Saint-Petersbourg en 1914 n'a pas diminué son aura à ce moment-là. Mais la guerre brisa le rêve. Rubinstein, comme beaucoup d'Européens, a été très affecté par la guerre. Sa santé physique et surtout mentale ne s'étaient pas arrangés et les années 1920 n'ont pas permis au Polonais de prétendre au titre mondial. Au début des années 1930 il disparaît des compétitions, se retire en Belgique ou il est soigné. Le destin de Rubinstein est aussi bien curieux : juif, il n'aurait pas dû survivre à la Seconde Guerre mondiale mais il a survécu alors qu'il était interné.


2ème position.

Paul Kérès (Estonie/URSS).

Autre grand malheureux de l'histoire. Que se serait-il passé si la guerre n'avait pas éclaté en 1939 ? Si l'Estonie n'avait pas été annexée brutalement par l'URSS ? Si Kérès s'était enfui vers la Suède, sans sa famille, en 1944 alors que l'Armée Rouge reconquérait les pays baltes ? S'il n'avait pas craqué dans plusieurs tournois des candidats (notamment en 1962), aurait-il pu battre Botvinnik ?

Quoi qu'il en soit, Kérès l'Estonien devient un des 5 meilleurs joueurs du monde après sa victoire partagée au tournoi AVRO en 1938. Il bat Euwe en match à l'hiver 1939-1940. Puis l'histoire s'emballe. L'Estonie annexée, il devient soviétique mais avec l'invasion allemande, il redevient estonien et dispute des tournois et des exhibitions dans l'Europe occupée. Il n'aurait normalement pas dû survivre à la répression des communistes mais il a été sauvé. Est-ce ceci qui l'a complètement paralysé dans sa quête du titre mondial ? 3ème du championnat du monde 1948, il est 3ème au tournoi des candidats 1950 puis 2ème aux quatre tournois des candidats suivants (1953-1956-1959-1962), échouant de peu en 1962 (2ème à un demi-point de Petrossian alors qu'il aurait pu le rejoindre à la dernière ronde).

Jeune, Kérès était un joueur d'attaque redoutable et spectaculaire. Avec l'âge, le joueur s'est fait plus économe de ses forces, en les répartissant plus sagement. Mais il est toujours un joueur populaire et très apprécié. Lorsqu'il meurt à Helsinki au retour d'une tournée américaine en juin 1975, son médecin l'avait déconseillé de faire cette tournée. Quoiqu'il en soit, Kérès a eu son effigie sur les billets de banque estoniens à l'indépendance et reste une immense personnalité sportive, à l'image de l'histoire tragique du XXème siècle de ce petit pays.


1ère position.


Victor Kortchnoi (URSS/Suisse).


Ce n'est pas le plus fort, le plus doué, le plus brillant de la liste. Mais il avait cette envie de vivre, de survivre, de se battre. Sa vie mériterait un roman, un film tant elle est marquée par cet instinct. 60 années de carrière (qui pourrait en dire autant) dédiée aux 64 cases.

Son style est celui d'un survivant qui veut profiter de la vie -à l'opposé de Tigran Petrossian qui a connu la grande misère-. Il joue pour le gain, pousse l'adversaire à attaquer pour mieux le contrer. Il devient un joueur important dans les années 1960 sont celles de l'affirmation : il devient candidat au titre mondial et un redoutable chasseur de tournois, plus individualiste que les autres Soviétiques. Au début des années 1970, il croit qu'il peut reprendre le titre à Bobby Fischer mais les autorités misent plus sur un jeune nommé Anatoli Karpov qu'un quadragénaire comme lui. Kortchnoi l'a compris et pense que la seule solution pour lui est de fuir. Il l'a fait, il a été ostracisé, effacé des tablettes soviétiques. Et son énorme rage de vaincre lui a permis de disputer 2 (et 3 de facto) championnats du monde, d'être candidat au titre mondial sur 4 décennies. A 80 ans, il disputait encore des tournois. En 2011, à l'âge de 80 ans, il battait Fabiano Caruana, un des meilleurs joueurs de la décennie naissante.

Pour toute son histoire, je l'ai mis en numéro un.


Les mentions.

Beaucoup de noms auraient pu faire partie de ce top 10. Je citerai ceux qui ont joué un championnat du monde : Mikhaïl Tchigorine, Boris Gelfand Siegbert Tarrasch, Carl Schlechter,  Samuel Reshevsky et Johannes Zukertort. D'autres finalistes de championnat du monde n'ont pas été considérés comme Isidore Gunsberg, David Janowski, Efim Bogolioubov, Nigel Short et Frank Marshall car s'ils étaient forts, ils n'étaient pas les rivaux les plus dangereux des champions du monde de leur époque.

D'autres noms aussi : Veselin Topalov (qui est en 11) qui n'a été que champion du monde FIDE, Leonid Stein, Salo Flohr, Reuben Fine, Miguel Najdorf, Aaron Nimzovitch, Gata Kamsky et surtout Efim Geller, que j'avais inclus initialement dans ma liste des 10.


A vous de faire la liste. Il est certain que les noms de Najdorf, Reshevky, Tchigorine, Bogolioubov Topalov, Tarrasch ou Zukertort sont des noms qui reviennent souvent.

J'espère que je ne mettrais pas trop de temps à élaborer la liste des 10 joueurs les plus sous-estimés de l'histoire des échecs. Il y aura plusieurs champions du monde.

4 commentaires:

  1. Alors ce classement là il fait zizire parce que c'est exactement ce genre de chose que je kiffais à mes débuts comme je te l'ai expliqué. En plus on a un peu le côté qui est plus fort entre l'hippopotame et le rhinocéros qui nous fait retombé en enfance.

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  2. Pierrot le Fou24 août, 2023 17:59

    Je ne remettrais pas en cause le classement de mon maitre Ès histoire échiquéenne 😁
    Sans rigoler c'est avec toi que j'ai appris beaucoup de noms de cette liste c'est à dire des meilleurs joueurs non champions du monde.
    Disons qu'avant je connaissais tous les champions du monde et pas mal leur force relative.
    http://www.chessmetrics.com/cm/CM2/PeakList.asp (source donné par S. Laborde à son époque du net 😁)
    je connaissais aussi tous les joueurs avant Rubinstein inclus mais pas Kérès ou Geller par exemple ou des joueurs comme Nejmetdinov ou Reshevky.
    Je dois dire que même encore maintenant je pensais Kérès et Geller environ du même niveau et que je te fais totalement confiance quant au fait que Kérès soit bien au dessus.
    Alors si je dois commenter un peu perso j'aime Rubinstein car je me dis c'est le gars qui n'a pas eu sa chance donc lui il a une vrai excuse de pas avoir atteint le graal.
    Sinon je me dis que Caruana à sa place ici mais moins Nepo j'aurai mis Bronstein plus haut.
    Après c'est subjectif et suivant les critères sinon on peut mettre Morphy et les noms encore avant Ruy Lopez, Philidor...
    Subjectif encore quand tu parles de Polgar ou du numéro Viktor.
    Pour te donner un peu ma façon de penser je ne suis pas fans des joueurs américains Fischer et Morphy car j'ai l'impression que l'histoire est écrit par les vainqueurs (ce qui dominent culturellement pour le XX) et que donc dans tous les cas les joueurs américains par effet culturel sont mécaniquement surévalués.

    Il ne te manque plus qu'à faire le classement des plus forts chevaliers d'or dans Saint Seiya 😁
    Non limite c'est plus moi qui serait compétent je pense.
    Par contre la même liste au contraire pour les champions du monde je dis :OUI !!!
    On inclus Carlsen ou pas car sa carrière est non finie au contraire de Topalov, Anand et Krmanik même s'ils jouent encore un peu.

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  3. A noter concernant tes dernières vidéos que je te disais connaitre tous les joueurs avant Rubinstein, mais c'est faux car je ne connaissais pas Schlechter.
    Bien sûr grâce à toi je le connaissais quand tu as sortie tes vdéios ces derniers jours mais pas avant de voir tes vidéos il y a quelques années.
    Par contre je connaissais par exemple Zukertort et même sa biographie peut être un poil romancée d'ailleurs, de part un bouquin
    https://www.fnac.com/a906863/Aldo-Haik-Les-Echecs-spectaculaires
    Les Echecs spectaculaires de A. Haik
    Tu vois je connais même Haik ou N. Giffard de par le duo INCROYABLE Laborde - Relange 🤣
    C'est donc dire , même si elle reste en dessous de la tienne, ma culture échiquéenne 🤣

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