Cette nuit s'est terminée la saison NBA par la victoire des Aces de Las Vegas, qui n'ont laissé aucun répit au Mercury de Phoenix. C'est l'occasion de revenir rapidement sur la saison 2025 de la WNBA.
Les Aces sont des As !
A Las Vegas, les Aces ont un brelan d'As : troisième titre en quatre ans pour la franchise du Nevada. Les A's ont balayé en finale de la WNBA une autre équipe du désert, le Phoenix Mercury (4-0). Pour autant, tout n'a pas été simple pour la franchise de Las Vegas : les deux premiers tours se sont disputés au match décisif ! 2-1 contre le Storm de Seattle des Françaises Gabby Williams (dans le 5 défensif de la saison) et Dominique Malonga. Puis 3-2 contre le Fever d'Indiana, pourtant privée de sa star Caitlin Clark, absente depuis le mois de juillet.
Au cours de la saison régulière, l'équipe a sérieusement tâtonné au début : 14 victoires et autant de défaites dont une déroute de 53 points chez le Minnesota Lynx (meilleur bilan en saison régulière). Puis l'équipe s'est réveillée et a terminé la saison par 16 victoires consécutives pour obtenir le deuxième rang (30-14).
A ce propos, l'intérieure de Las Vegas A'ja Wilson a établi une performance inédite dans l'histoire de la NBA et la WNBA : elle est devenue en même temps MVP des Finals, de la saison régulière, défenseure de l'année, ce que personne n'avait accompli de cette façon.
La saison 2025 de la WNBA confirme la spectaculaire dynamique que connaît la ligue depuis l'an passé : l'arrivée de Caitlin Clark a boosté les audiences et l'intérêt des médias. Cela s'est confirmé même en France, dans les médias plus spécialisés. L'expansion à 13 franchises -avec l'entrée des Golden State Valkyries qui se sont qualifiées pour les playoffs- sera suivie d'autres. Toronto et Portland rejoindront la WNBA en 2026, Cleveland, Detroit et Philadelphie entre 2028 et 2030.
La croissance de la WNBA se manifeste autrement : par les revendications plus importantes et légitimes des joueuses qui réclament une plus grande part du gâteau. Ainsi la star de Minnesota, Napheesa Collier, s'est fendue de déclaration contre la patronne de la WNBA, Cathy Engelbert, en dénonçant des salaires trop faibles par rapport à ce que la ligue gagne.
Ce qu'il faut rappeler, c'est que la WNBA se joue entre juin et octobre, pendant la saison morte de la NBA. Beaucoup de joueuses monnayent leur talent en Europe entre temps grâce à ce décalage des saisons.. Dans le même temps, les problèmes financiers n'épargnent pas la ligue : la franchise du Connecticut Sun est sur le point d'être rachetée et devrait déménager : Boston , Hartford ou Houston sont parmi les villes citées pour accueillir la franchise née à Orlando et délocalisée au Connecticut en 2002.
Notons enfin que les Françaises se sont distinguées : outre nos Françaises déjà mentionnées, on signalera la présence de deux soeurs de joueurs évoluant en NBA : Iliana Rupert et Janelle Salaün, qui ont joué pour les Valkyries ainsi que Carla Leite, qui s'est distinguée par son accent. Elles ont plus impacté la franchise californienne que leurs frères respectifs Rayan et Tidjane, dont les performances sont encore modestes dans leurs équipes respectives. A New York, Marinne Johannès a moins été sous les flashs qu'il y a deux ans. Marième Badiane n'a fait qu'une courte apparition pour les Minnesota Lynx. Leila Lacan a joué pour le Sun du Connecticut avec quelques performances positives ; et le coach est Rachid Meziane, autre Français.
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