Rechercher dans ce blog

26.2.24

L'article ovale : retour sur le Pascinations, le Super Rugby et le reste...

 On n'est pas passé loin d'un désastre. Alors qu'on a mis 60 points aux Italiens, il y a 5 mois, nous voilà à nous désespérer de l'effondrement de l'équipe de France.

Pendant ce temps, les championnats domestiques poursuivent leur chemin avec la reprise attendue du Super Rugby.


Pascinations.


Ils le font exprès ? Les Gallois encaissent un essai en supériorité numérique et donnent le bonus offensif aux Irlandais. Pour relever l'état de l'équipe de France de rugby : elle a marqué 17 points à 14 alors que Gallois et Italiens ont cumulé 7 points !

Ca fait toujours plaisir quand l'Ecosse bat l'Angleterre : c'est une quatrième victoire de suite pour le Chardon. On peut aussi se demander si Duhan Van der Merwe n'est pas le meilleur ailier au monde : il a encore planté un hat trick aux Anglais.

Bon, on va dire quoi sur le match de la France ? Qu'il faudrait éviter de jouer des moitiés de match en infériorité numérique, parce que le plaqueur ne se baisse pas ?

Que la charnière bordelaise est en perdition ? Lucu trop lent, Jalibert trop imprécis et maintenant blessé ? Que le jeu de passe est devenu catastrophique derrière ?

Beaucoup de choses. Galthié a-t-il encore la main sur ses joueurs ? Peut-il la reprendre ? Les joueurs français ne sont-ils tout simplement pas rincés ? Ne faut-il pas insérer d'autres jeunes ? On a des champions du monde de - 20 ans, autant continuer à les intégrer.

Et là, en plus, apparaît le fantôme toulousain : celui de la charnière. Antoine Dupont a peut-être bien fait de "fuir" le XV de France pour se remettre à l'endroit. Quand à Romain N'Tamack, sa primauté à l'ouverture ne semble plus faire de doute et je l'ai toujours défendu.

Reste à savoir ce qu'on va faire contre les Gallois et les Anglais. 

Mais donnons un coup de chapeau aux Italiens qui auraient même pu gagner le match si la chance n'avait pas sauvé les Bleus.

Super Rugby Pacifique.


C'est le début et voici les résultats (source. Compte FB)


5 victoires bonifiées sur 6 matchs, plus un bonus défensif. Le match d'ouverture opposait les deux finalistes et principaux favoris de la compétition. Les Chiefs gagnent en saison régulière. Est-ce que les Crusaders feront la même chose que l'an passé (et pour toutes les autres années) ? Perdre en régulière mais gagner en finale ?

Sinon, aucune surprise même si les Moana Pasifika auraient pu espérer mieux face aux Highlanders -la plus faible franchise néo-zélandaise-. La première journée confirme la hiérarchie de la fin de l'an passé.

Au classement tous les vainqueurs ont 5 points, sauf les Chiefs qui en ont 4. Les Crusaders sont les seuls vaincus à 1 point, les autres n'ont rien marqué. La deuxième journée opposera les vainqueurs entre eux et les vaincus entre eux.


Patop 14.

L'USAP gagne contre La Rochelle avec le bonus offensif et reste hors de la zone relégable. Montpellier confirme sa remontée et Oyonnax sa descente. L'USAP jouera à Toulon la prochaine journée mais ne sera pas trop loin de la 11e place puisque Lyon et Bayonne (qui ont deux points de plus que les Catalans) s'affronteront le week-end prochain.


Papro D2.

Chacun son tour (sources. Comptes FB de la Pro D2)


Oui, Vannes a fait éclater Béziers en 15 minutes. Il y avait 17-14 pour les Biterrois à la 57e. Et puis 4 essais et 31 points sont tombés sur la tête des Occitans. La victoire revient brillamment à la Bretagne (avec le BO).

Pendant ce temps, Provence se ratait à Soyaux et perd des points précieux.

Parmi les autres résultats, notons la belle victoire de Mont-de-Marsan sur Nevers. Comme très souvent, tout le monde a gagné à domicile : même Rouen qui bat Montauban avec le bonus. La victoire d'Agen contre Grenoble sonne certainement le glas des espoirs isérois.




Nous avons donc notre trio de tête, nettement devant. Derrière, ça se rassemble en duo ou en trio. Ca se groupe, puis ça se divise tant que les équipes ne gagnent pas à l'extérieur.

En bas de tableau, Rouen a maintenu un semblant d'espoir mais le maintien est à 10 points. Le barrage est à 6 longueurs.


Super League.


Deuxième journée. Sans Wigan, le champion, parti disputer et gagner le traditionnel match qui oppose le vainqueur de la Super League à celui de la NRL (les Panthers de Penrith). 5 matchs ont donc été joués et deux balayages ont été accomplis : par les Dragons Catalans (34-0 chez le promu de Londres) et par St Helens (28-0 à Huddersfield). Warrington, Hull KR 

3 commentaires:

  1. Et bien dit donc il se joue un peu partout dans le monde (Vancouver inclus) et un peu différemment partout ce sport bizarre appelé RUBGY 😁

    RépondreSupprimer
  2. Une victoire bonifiée qui fait du bien. Ca serait pas mal de faire quelque chose à Toulon qui n'est pas au mieux.

    J'ai du mal à comprendre la situation actuelle de l'EDF.
    La déception de la coupe du monde ne peut pas tout expliquer. Les Irlandais ont aussi eu de quoi être déçus, et pourtant...
    Peut-être que le système de jeu mis en place par Galthié montre-t-il ses limites maintenant qu'il a été bien décrypté.
    L'absence de la charnière toulousaine et la médiocrité de Lucu/Jalibert ne peut pas tout expliquer.
    Satisfaction chauvine : les bonnes perfs de Tuilagi.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La gestion de Galthié est clairement remise en question : jeu, relation avec les joueurs, difficulté à recréer quelque chose. Mais aussi beaucoup de blessés et d'absents qui sont des piliers.
      On a de bons ailiers mais on ne les met pas en avant. La performance des 3/4 centre est clairement à interroger. Danty est en dessous sauf pour plaquer et Fickou est sur le déclin.
      La cohabitation club-EDF s'est avérée plus compliquée et puis la défaite contre l'Irlande a été beaucoup plus marquante qu'on peut l'imaginer.
      Certains parlent d'une Dupont-dépendance mais là aussi, on mettait 60 points sans lui contre l'Italie et là on finit avec 13 points pourris.

      Supprimer

Le rugby + NFL Semaine 2

 Le programme ovale hebdomadaire avec les rugbys et la semaine 2 de la NFL, où les performances offensives n'ont pas été fantastiques.