Du Jozolimpic et du rugby

 C'est parti et on a réussi à avoir une polémique alimentée par tout le monde. Pendant ce temps, le rugby à XIII poursuit sa saison dans les deux hémisphères.

 

Les JO.

La cérémonie d'ouverture.

Plutôt techniquement réussie même si c'est toujours trop long. Après sur le contenu, il faut avoir un regard plus global pour apprécier telle ou telle scène. Il est certain qu'on aurait pu se passer de certaines d'entre elles.

Et puis il y a la polémique : premier tableau avec les drag queens, je vois le tableau de Léonard de Vinci La Cène (soi disant ce n'était pas le tableau imaginé au départ). Et la réaction d'une frange de l'opinion tombe dessus. Je rappellerai que ce tableau est une oeuvre d'art et pas la religion en elle-même. C'est la perception d'un artiste (réputé homosexuel au passage). C'était le drame pour une mise en scène de la Cène sur la Seine mais ça fait rire aussi et bien énerver les crétins au fond à droite.

Après, le tableau avec le schtroumpf bourré bon (il paraît que ça s'inspire d'un autre tableau) ... Ca n'a pas toujours bon goût mais ça reprend l'idée générale de la cérémonie.

Passons aux chansons : Lady Gaga fait du Lady Gaga mais sans magie. Pareil pour Aya Nakamura : ce qu'on sait désormais c'est qu'elle ne sait pas sortir de son répertoire (et chanter un bout d'Aznavour ne change rien) et c'est fade. Pareil pour Juliette "Machine " (j'ai pas son nom) qui chante Imagine de Lennon : j'aurai préféré qu'elle chante les Lacs du Connemara sur la Seine.
Par contre Céline Dion -que je n'apprécie pas spécialement- c'était bien. Et encore au-dessus, la Marseillaise chantée par Axelle Saint-Cirel, c'était vraiment le cran supérieur.

Quoiqu'il en soit, cette cérémonie pluvieuse était d'abord faite pour la télé encore plus que les autres cérémonies d'ouvertures.

 Les compétitions.

Déjà le cadre est exceptionnel et fera de ces JO des jeux uniques en leur genre. Du tourisme olympique comme on n'en fera pas souvent. Mention spéciale à l'escrime au Grand Palais.

Le rugby à VII. Les Français infligent aux Fidjiens leur première défaite olympique depuis l'entrée du VII aux Jeux en 2016. Et dire qu'il y a peu le VII était vraiment au fond mais le travail a payé ; renforcé par Antoine Dupont, arrivé dans un défi comme remplaçant de luxe et décisif, pour apporter la touche décisive. Les filles, elles, se sont plantées contre le Canada

Pauline Ferrand-Prévôt a démissionné de la FFL olympique, enfin dira-t-on. Léon Marchand commence sa moisson. Les escrimeurs raflent, notamment les sabreuses qui ont fait le doublé or-argent comme en 1996 pour les épéistes (Laura Flessel avait gagné).

Au hand, la catastrophe s'annonce chez les hommes : 2 défaites larges contre les Scandinaves.
Au basket, les Bleues ont assuré contre le Canada (qui n'avaient pas les drones et qui nous font gentiment c... depuis deux jours), mais chez les hommes la victoire contre le Brésil rassure à peine : on n'a pas de base arrière au niveau et la qualité des passes est vraiment moche. Vivre sur la défense ne suffira pas pour aller en demi-finale, tant la compétition est dense.

On n'a pas encore l'or au judo (au moment où j'écris ces lignes).

Un peu de rugby à XIII.

Les Dragons battent difficilement Hull FC mais montent au 4e rang. Devant, Wigan se fait étriller à domicile par Warrington, qui dépossède le champion de la tête. St Helens perd aussi pied. Les Dragons sont à 4 points de Wigan et de Warrington.

En Championship, Toulouse a encore largement gagné.

En NRL, le Storm de Melbourne (38) a quasiment assuré sa place en playoffs. Les Panthers de Penrith (34) sont bien accrochés au deuxième rang. Les Roosters et les Sharks (28) mènent le groupe devant les Bulldogs et les Cowboys  (26) puis les Sea Eagles (25). Enfin la 8e place est à 24 points, tenue à la différence de points par les Dolphins, devant les Raiders, les Dragons. Mais les Knights (22), les Warriors (21) n'ont pas encore tout dit.Pour les Broncos, les Titans et les Rabbitohs (20) l'affaire est mal engagée à 6 journées de la fin.