Voici un résumé du wild card round ainsi qu'une rapide présentation du divisional round
Houston Texans-Los Angeles Chargers 32-12
La défense des Texans gagne le match : elle a malmené Justin Herbert et marque le TD. Le QB des Chargers n'avait lancé que 3 interceptions sur toute la saison ; sur ce match, il en lance 4 (dont une retournée pour le touché avant une autre lancée dans la foulée). Tout un résumé. Les Texans n'étaient vraiment pas impressionnants cette saison et notamment ces dernières semaines ; ils ont montré qu'ils pouvaient être là en playoffs. Ceci dit, il faudra montrer encore plus de choses au prochain tour car du lourd, du très lourd s'annonce. Avec un jeu de course qui se réveille et un C.J. Stroud un peu plus convaincant, c'est mieux. A Los Angeles, on peut s'interroger sur le jeu aérien car Herbert n'est pas le seul défaillant, en dépit du rookie McConkey trop seul.
Baltimore Ravens-Pittsburgh Steelers 28-14
Arrivé à Baltimore, alors qu'on pensait sa carrière au crépuscule, Derrick Henry renaît. Et il emporte tout sur son passage et Lamar Jackson en a bien profité. La défense des Steelers l'a constaté et D-Train a couru, couru, couru pour contribuer à une victoire assez tranquille des Ravens. Dire que les Ravens sont puissants est un doux euphémisme. Quant à Pittsburgh, l'équipe a joué comme elle a joué depuis un bon mois : limités en attaque, compressés en défense. Il faut absolument renforcer quelque chose dans l'offensive : la ligne en priorité, un autre receveur. Et puis voir si Russell Wilson va rester.
Buffalo Bills - Denver Broncos 31-7.
Les Broncos marquent sur leur première série et puis... rien. Les Bills ont mangé le temps de jeu avec un jeu au sol dominateur. Ils ont usé progressivement la défense des Broncos tandis que la défense a annihilé le jeu offensif des Broncos. C'est une victoire stratégique qui rappelle que Buffalo est un gros favori de l'AFC, ce qu'il n'était pas autant avant la saison à cause des départs chez les receveurs. Quant aux Broncos, ils sont déjà satisfaits d'avoir réussi une saison très au-delà des pronostics majoritaires. Ils ont leur QB, Sean Payton fait du bon travail. Mais il manque un gros coureur et un autre receveur.
Philadelphie Eagles-Green Bay Packers 22-10.
Dès la première action, le ton était donné : fumble des Packers sur l'engagement puis TD. La défense philadelphienne a dominé une attaque de Green Bay sans solution. Les quelques actions supplémentaires ont alourdi le score même si l'impression générale est que les Eagles ont joué petit en attaque. Leur défense est solide certes mais le jeu offensif n'était pas impressionnant. Les Packers, eux, doivent encore prendre de l'expérience et travailler la variété du jeu offensif. Ils sont sur la bonne voie mais LaFleur reste toujours un coach qui n'a pas de plan B.
Tampa Bay Buccaneers - Washington Commanders 20-23.
Le seul match serré de ce premier tour. Sur la dernière série du match, les Commanders réussissent le placement victorieux. Ils ont contrôlé le ballon mais ils ont profité de l'erreur des Buccs qui a cassé leur dynamique. Tampa Bay a manqué de réalisme et de contrôle. Les Commanders n'avaient plus gagné un match de playoff depuis 2006. C'est le signe que la franchise entre dans une nouvelle époque : changement de nom, puis de propriétaire, puis de coach, puis de QB, puis d'image, puis de résultats. Le tout en deux saisons.
Los Angeles Rams-Minnesota VIkings 27-9.
Délocalisé à Phoenix à cause des incendies qui ravagent la métropole, ce match semblait s'offrir aux Vikings (j'avais pronostiqué les Rams à domicile). Et bien non ! La défense angeline a été impitoyable avec Sam Darnold : 9 sacks, 1 fumble (pour un TD), une interception pour un TD. Le QB des Vikings avait changé de statut cette année mais, sans doute, la marche supérieure était encore trop haute pour lui cette saison. Les Vikings ont perdu aussi les deux matchs les plus importants de la saison, les deux derniers : chose notable, ils ont perdu 4 matchs au total, battus par deux équipes les Rams et les Lions. Les Rams ont été solides, dominateurs en défense sans écraser en attaque (ils n'en avaient pas autant besoin).
Programme des demi-finales de conférence.
AFC.
Kansas City Chiefs (1)-Houston Texans (4).
L'entrée en jeu des champions signifie pour eux que la "vraie saison" commence. Les titulaires ont eu trois semaines de repos mais est-ce une si bonne chose ? Les Texans, quant à eux, se retrouvent au niveau de la saison dernière. Mais comme ils ont plutôt déçus cette année, ils n'auront aucune pression. Mais les Chiefs sont au-dessus, surtout que leur attaque s'était réveillée en fin de saison régulière.
Buffalo Bills (2) -Baltimore Ravens (3)
Le match de ce tour. Les deux candidats au régicide de l'AFC s'expliquent. Et de ce qu'on a vu au premier tour, ils présentent des profils similaires. Les deux principaux candidats au titre de MVP s'expliqueront : Josh Allen pour les Bills, Lamar Jackson pour les Ravens. Ma sympathie pour les Bills leur donne ma préférence mais franchement, c'est serré. L'avantage du terrain peut faire la différence ; contrairement au match de saison régulière où les Ravens avaient largement gagné, la rencontre se jouera à Buffalo.
NFC.
Detroit Lions (1) -Washington Commanders (6).
C'est la quatrième fois que les deux équipes s'affrontent en playoffs. Washington a gagné les trois premiers matchs mais la dernière confrontation remonte à janvier 2000. Les Lions sont évidemment favoris, ils récupèrent quelques blessés mais ils sont confrontés au piège de l'équipe sans complexe, qui a gagné à l'extérieur et qui peut faire mal. Mais j'aimerai que Detroit gagne et aille au Super Bowl (bien que je supporte les Packers). C'est une franchise qui le mériterait tant et qui est très bien construite pour le faire, avant que les coordinateurs s'en aillent.
Philadelphie Eagles (2)-Los Angeles Rams (4)
Les Eagles sont bien favoris : solides mais leur jeu offensif reste inconstant. La défense des Rams a offert une "masterclass" contre les Vikings mais récidivera-t-elle ? J'ai du mal à y croire car la marge des Eagles est grande. Ceci dit, avec McVay à la tête des Rams, on peut se méfier même si les Angelinos sont bien plus fragiles à l'extérieur. Seront-ils aussi encore plus motivés par la situation de leur ville ?
Il n'y a pas le compte-rendu du match des Giants ! Oups !....
RépondreSupprimerCa évite la purge. Ils ont même réussi à éviter le premier choix de la draft à l'avant-dernière journée !
SupprimerQuand on veut faire les choses bien, on les fait bien jusqu'au bout !
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